Une publication dans Proceedings of the Royal Society pour Bagamore
‘Evidence for a vocal signature in the rat and its reinforcing effects: a key role for the subthalamic nucleus’
Cette étude montre que les rats sont capables de reconnaître des vocalises émises par leur partenaire de cage par rapport à celles émises par un rat étranger, ce qui suggère que les rats ont une signature vocale identifiable par leurs pairs. Ils sont capables de travailler pour écouter des vocalises positives émises par un rat étranger et ces dernières ont la capacité de réduire la consommation de cocaïne. La lésion du noyau subthalamique, une région du cerveau impliquée dans la motivation, la motricité et les émotions, annule ces effets, suggérant que cette petite zone du cerveau est essentielle pour ces processus de reconnaissance sociale et influe sur la consommation de drogue.
Référence complète :
Cassandre Vielle, Yann Pelloux, Christian Montanari, Christelle Baunez Evidence for a vocal signature in the rat and its reinforcing effects: a key role for the subthalamic nucleus. Proceedings of the Royal Society B Biological Sciences https://doi.org/10.1098/rspb.2021.2260
Quand les rats peuvent appuyer sur un levier pour entendre des vocalises ultra-soniques positives (50kHz) émises par un rat étranger (noir) ou un bruit de fond, ils répondent plus pour les vocalises positives. Si ces vocalises sont émises par le partenaire de cage (en bleu sur la figure), ils ne travaillent pas plus que pour du bruit de fond. Les vocalises ultra-soniques négatives (22 kHz) ne motivent pas les animaux à travailler pour les écouter quel que soit l’émetteur.